Chute d’erebor – partie 2
La chute d’erebor
2770 année du Troisième age, 17 Lothron.
Je reprend la plume aujourd’hui pour continuer mon récit.
Quand la foule eu fini de faire ses bagages, la question du “où aller” revint sur le tapis et le calme relatif qui s’était installé s’evappora aussitot. Les gardes tentèrent bien de ramener l’ordre dans la foule, mais en l’absence d’ordres, eux même étaient en proie aux discussions.
Le retour du dragon fit taire tout le monde.
Cela commença par une légère secousse, puis deux, puis de nombreuses autres. Celles et ceux trop absorbés par leurs débat finirent par se rendre compte que quelque chose se passait quand des plaques d’ornementation chutèrent du plafond.
le silence se fit, c’était iréel.
Puis la voix du dragon résonna dans toute la montagne.
“Je suis smaug, le magnifique, grand drake rouge du nord, roi sous la montagne, destructeur de dale. J’ai tué leur roi, dévorer votre armée et incendié la vallée. Mais je suis un roi magnanime, servez moi et vous vivrez, résistez, et vous connaîtrez milles souffrances. Enfants de durin, votre clan n’est plus rien, votre or est à moi, vos pierreries seront mon armure.”
Il va sans dire que personne ne cru un mot de son offre de servitude. Nous avions été en guerre pendant assez longtemps pour savoir que la parole d’un vers ne vaux rien.
Mais ses dires décidèrent la foule. Pour ma part, je rejoignit le groupe qui descendait dans les mines. C’était là où je serais le plus utile et j’avais confiance dans notre clan pour savoir répondre au dragon. Cela pourrait prendre des mois, mais je suis certain que le peuple nain ne courbera pas l’échine devant ce fléau.
Si le choix avait pu échauffer les esprits, ce fut une effusion d’au revoir déchirants quand vint le moment de se séparer.
Puis nous nous mimes en route.
La descente fut relativement tranquille, le dragon semblant avoir mieux à faire que nous pourchasser, des quelques réfugiés que nous croisâmes , nous apprîmes que le reste de la garde royale affrontait le dragon pour laisser le temps aux gens de se mettre à l’abris.
Nous nous installèrent dans un puit de mine assez grand pour tous nous acceuilir, mais assez loin des puits principaux pour que le souffle du vers ne nous atteigne pas.
Je doit de nouveau poser ma plume, mon tour de garde va commencer.
2770 année du Troisième age, 18 Lothron.
Au fur à mesure des heures puis des jours, d’autres groupes vinrent se mettre à l’abris, les eclaireurs que nous avions envoyés revenaient aussi avec des nouvelles de groupes s’étant établis à proximité, sans parler des nombreuses caches de vivres qui étaient réparties un peu partout.
Bénis soit la prévoyance de nos architecte. Certes ces vivres devaient servir en cas d’éboulement, mais ils seraient usés avec tout autans d’appréciation dans notre situation.
Finalement, notre campement s’est transformer en petite ville a cette profondeur, les déplacements et dégâts du dragon se font peu sentir. Nous avons bien évidemment commencer à rationner la nourriture, ne sachant pas exactement combien de temps les clans vont mettre pour s’unir.
Sans dire que le moral est au plus haut, je doit bien avouer que le fait d’avoir pu sauver autans de gens réchauffe le coeur.
Une fois bien installé, nous nous sommes meme permis le luxe d’envoyer des équipes d’éclaireurs récupérer divers resources qui nous n’aurons jamais assez en stock comme des médicaments ou de la nourriture. Nous avons bien sur perdu quelques nains dans les diverses opérations, mais nous savions tous, eux les premiers, les risques qu’il y avait à remonter.
La question de la récupération des biens dans les maisons privées s’est posée et nous avons voté à main levé (et je suis heureux de voir que c’était une presque unanimité) que nous ne prendrions que les denrées périssables et rien d’autres.
Grace à ces expéditions nous avons pu en savoir plus sur l’état de la montagne. Dehors, les incendies continuent, ce que le dragon n’a pas incendié lui meme prend feu tout seul tant la chaleur est intense. A l’intérieur, le hall principal a été ravagé, les colones jetées à bas, les statues de nos ancêtres saccagées, les fontaines sont vides et plus aucun chant ne retenti. Le pire étant que le dragon semble avoir pris le contrôle des esprits de certains de nos freres et soeurs. Nous avions tous entendu les légendes des guerres contre les grand vers et leurs dons de la parole, capable de soumettre la volontés d’autrui, mais savoir que nos familles étaient forcée par le dragon à rassembler toutes les richesses de la montagne dans le grand hall royal.
Ceux qui résistaient servaient d’examples, brisant d’avantage le moral et la volonté des survivants.